La loterie nationale belge concurrencé par les paris en ligne

Jannie Haek se prononce sur les activités de la loterie nationale belge

En 2017, six millions de Belges ont joué à certains produits de la Loterie nationale. D’après Jannie Haek, administrateur délégué de la loterie nationale, tous les profits de la loterie nationale, soient 320 millions d’euros par an, sont réinvestis dans le pays.

La loterie nationale et les paris en ligne : une concurrence évidente

Selon Jannie Haek, les revenus de la loterie nationale permettent entre autres d’assurer le bon fonctionnement de Child Focus et de la Croix-Rouge. ‘’On rend les Belges fiers’’, avait-il déclaré ce samedi.

En effet, le Lotto, qui fête d’ailleurs ses 40 ans, est l’un des jeux les plus populaires de la Loterie nationale belge. Bien que le secteur ait connu des progrès, ces dernières années, la ruée des paris en ligne engage une concurrence rude au secteur. Néanmoins, Jannie Haek demeure inflexible : "On n’a pas peur de la concurrence, on est un moteur économique et social de la Belgique."

Quand les jeunes préfèrent les paris en ligne

Il est constaté que les jeunes belges se tournent de plus en plus vers les paris en ligne. C’est un constat que confirment Jean-François Mathieu, porte-parole de la Loterie, et Patrick Rodriguez, libraire dans un quartier universitaire à Bruxelles.

D’après le premier, "Les jeunes entre 18 et 25 ans ne représentent que 3 % des joueurs de la Loterie nationale.". Quant à Patrick Rodriguez, ces jeunes achètent surtout les produits à gratter et aiment avoir plutôt les gains directement.

C’est une information que renchérit Jannie Haek en précisant que ces jeunes aiment davantage les paris en ligne ou les centres de paris sportifs. Même s’il n’a pas peur, cela inquiète bien la loterie nationale belge : "Ça nous inquiète un peu de voir qu’ils essaient de toucher un public-cible vulnérable. Il est important de protéger davantage le consommateur et les joueurs, sinon on risque de causer des dégâts au niveau social", a aussi indiqué l’administrateur délégué de la Loterie nationale. Il reste convaincu que le gouvernement actuel est conscient qu’il y a un manque d’encadrement dans le secteur.