La Loterie Nationale, touchée mais loin d’être coulée

Cet article est daté du 13 avril 2020, le contenu lié aux promotions n'est plus valable. Toute promotion décrite ci-dessous a expiré.

Si la pandémie de Covid-19 impacte la Loterie Nationale, qui a constaté une baisse de son chiffre d’affaires de l’ordre de 30% depuis le début de la crise, cette dernière continue à fonctionner dans le respect des mesures de sécurité et des consignes sanitaires.

Alors que la Française des Jeux (FDJ) a indiqué que les gains ne seraient payés qu’à la fin de la période de confinement et qu’en Espagne, la Loterie Espagnole est à l’arrêt complet, la Loterie Nationale poursuit son activité, tout en l’adaptant au contexte sanitaire actuel.

D’ailleurs, les gagnants ont toujours la possibilité de toucher leurs gains dans les points de vente et dans les lottery shops, qui par contre ont mis la vente sur pause pour une durée indéterminée. De leur côté, les grands gagnants doivent prendre rendez-vous pour encaisser leurs gains. « A partir de 100.000 euros, on peut toujours se rendre au siège de la rue Belliard à Bruxelles, mais uniquement sur rendez-vous. Mais si un grand gagnant ne souhaite pas venir au siège Belliard, nous avons mis une procédure en place via nos représentants », a expliqué Jérémie Demeyer, porte-parole de l’Institution à la RTBF. Dans ce cas de figure, c’est un représentant de la Loterie Nationale qui pourrait se déplacer chez le grand gagnant. Pour mémoire, la validité des tickets de tirage gagnants a été prolongée de dix semaines.

Par ailleurs, si la Loterie Nationale continue par exemple les tirages et se tient prête à assurer les tirages EuroMillions s’ils ne pouvaient plus avoir lieu en France, elle le fait avec des équipes qui travaillent en relais. En outre, ses représentants travaillent à distance avec les 65% de librairies toujours ouvertes, mais ont la possibilité de se rendre sur place en cas de besoin. 

Malgré tous ces efforts, elle a enregistré une baisse de son chiffre d’affaires, à l’instar de ses homologues européens. Pas étonnant sachant que les déplacements sont plus que limités, que les Belges n’ont pas la tête à jouer, et que faute de compétition, les paris sportifs sont à l’arrêt.