La Belgique sort du confinement dès le 4 mai au détriment des salles de jeux

Les bookmakers ne sont pas pris en compte pour le déconfinement

Le gouvernement belge est en pleine préparation pour le déconfinement qui se réalisera en trois étapes. Le calendrier annoncé prévoit la réouverture du commerce de détails le 11 mai et la reprise des écoles pour le 18 mai. Certains secteurs comme les centres de paris et les cafés devront encore attendre, car aucune date n’est prévue pour la reprise de leurs activités.

Les bookmakers doivent encore patienter

À l’instar de nombreux pays européens, la Belgique s’active pour la reprise normale des activités dans le pays. Pour l’instant, le gouvernement a établi un programme de déconfinement qui n’est pas total avec la réouverture de quelques activités importantes. Ainsi, les Belges seront en mesure de rencontrer deux membres de leur famille extérieurs au cercle familial lors de la première étape qui débute dès le 4 mai prochain. Cette phase sera suivie de la réouverture des commerces en détail à partir du 11 mai. Cette étape inclut aussi les musées qui peuvent de nouveau ouvrir leurs portes. Enfin, la dernière étape regroupant l’ouverture des portes d’écoles ainsi que l’autorisation des dîners entre amis commencera le 18 mai. Ce programme a pris en compte les restaurants qui devront quant à eux attendre le 8 juin avant de rouvrir leurs portes.

Les commerces qui ne figurent pas dans ce programme devront attendre d’autres décisions de l’État avant de reprendre leurs activités. Parmi ces derniers se retrouvent les bookmakers qui ne sont pas pris en compte alors qu’ils attendent impatiemment. Afin d’éviter toute confusion, la CJH a sorti une note pour notifier la nécessité d’attendre l’autorisation du gouvernement avant de reprendre leurs commerces.

Il faut remarquer que les chiffres d’affaires de ces industries continuent de baisser. De plus, les bookmakers sont pris dans un étau avec les nombreuses lois de restriction sur les bonus alors que c’est toujours un calme plat du côté des paris sportifs pour raison de suspension des matchs. Les opérateurs sont donc dans une attente qu’ils estiment trop longue, ce qui pourrait davantage envenimer la situation économique de leurs entreprises.