Belgique : bilan sportif et économique de l’Euro 2016

Après l’Euro 2016, les principaux acteurs belges font le point

La grande compétition de football Euro 2016 vient de s’achever. L’heure est au bilan. Selon un porte-parole de l’UEFA, les recettes sont évaluées à près de 2 milliards d’euros, ce qui révèle une progression d’environ 34 % par rapport à l’édition de 2012. Avec des dépenses de plus de 1 milliard, l’institution a des bénéfices d’environ 830 millions d’euros. Du côté du pays organisateur, la France, il y a des retombées économiques d’environ 1 milliard. Pendant ce temps, quel bilan peut-on faire sur les plans économique et sportif en Belgique ?

Belgique : un bilan sportif mitigé

Pour les Diables, le parcours s’est arrêté en quart de finale. Ils n’ont pas pu aller plus loin et on attend de connaitre le sort qui sera réservé au sélectionneur. Cependant, certains ont pu tirer profit de cette compétition. C’est le cas de Thomas Meunier qui quitte le Club de Bruges pour le PSG. Son transfert vaut 7 millions d’euros avec 500 000 euros pour son club d’origine.

On annonce également que l’union belge de football recevra 14 millions d’euros pour le paiement des joueurs et pour d’autres dépenses. Il faut noter qu’une enveloppe de 336 000 euros sera remise à chaque joueur.  

Opérateurs et commerces se frottent les mains

Le simple fait que les Diables aient pris part à cette compétition a permis aux commerces d’avoir des caisses bien remplies au cours du tournoi. Le syndicat des indépendants le confirme : il y a eu une hausse de 30 % de vente de téléviseurs, de 35 % du chiffre d’affaires des cafés et de 55 % de vente dans les magasins de sport.

Chez les opérateurs de paris sportifs, le bilan est très satisfaisant. À elle seule, la finale leur a permis de dégager une marque d’environ 25 %. Même les matchs nuls (16 au total) ont été des occasions de gains pour ces opérateurs. Ils expliquent que les parieurs misent très peu sur ce type de scores. Ce qui fait qu’à la fin d’un tel match, ils ont beaucoup de bénéfices. En plus, les bookmakers s’assurent que la maison gagne plus souvent que les parieurs.